Voyage dans le temps

En rangeant le grenier (nettoyage du printemps oblige), j'ai retrouvé un vieil album de mon enfance. D'un coup , j'ai fait un bon en arrière de 40 ans, j'étais en tablier, usant ma culotte sur le banc de mon école, regardant avidement ma maîtresse, buvant goulûment chacune de ses paroles. Vous avez deviné, j'étais amoureux de ma maîtresse et c'était mon premier émoi. C'était la fin des années soixante ,époque bénie des libérations des moeurs et surtout...du raccourcissement des jupes. Il fallait nous voir, tous les garçons , suivant de nos regards éperdus chaque mouvement de sa jupe. On faisait semblant d'avoir mal quelque part, juste pour qu'elle nous prenne dans ses bras et nous réconforte.
Maintenant? maintenant, qu'une maîtresse ose consoler un gamin et elle est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison avec sursis. Le gamin va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence et à la maîtresse pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès. La maîtresse, au chômage et endettée, se suicide en se jetant d'en haut d'un immeuble. Plus tard, le gamin succombera à une overdose au fond d’un squat...

Comments

[Anis & Bern]

Mort de rire Sando, t'a lu le dernier post de Bern?
Le bras dans le plâtre elle l'avait prit sur ses genoux!
Mais vous avez quoi tous avec vos maîtresses?
Question générationnelle san doute!!sourire!
Bises
Anis

[Valmont]

Autre temps autres moeurs, mais il est vrai que l'école et la cellule familiale n'ont sans doute pas évolué commes elles auraient dû... Et les parents n'ont plu... Amitiés.

[The Blade]

Le pire c'est que même quand on veut exagérer une situation ou la façon dont on l'envisage, on n'est pas si loin d'une vérité qui nous saute aux yeux dans la presse (putain d'humanité)

[Claire]

C'est vrai que de nos jours tout est interprété de façon curieuse. La perversion des regards de ceux qui ne sont soi disant pas perverti, ça va loin.