A propos de ...
Né en septembre 1962 à Beyrouth, dés mon plus jeune âge, je me suis passionné au dessin tandis que d'autres jeunes de mon âge préféraient les voitures Dinky Toys et Majorette. Puis la guerre est arrivée en 75 avec son lot de pleurs et de drames et c'est à ce moment que ma passion me fut arrachée des mains. Dans les années 80, après avoir été blessé, mes parents m'ont envoyé en France pour me faire soigner et poursuivre mes études. J'avais atterri à Béziers mais j'étais resté "amnésique" du crayon et du pinceau.
Après ? Eh bien comme monsieur tout le monde, le cursus habituel: étude puis diplôme puis jeunesse brûlée par les 2 bouts (peut être une façon d'oublier mes cauchemars...) puis la rencontre avec ma femme puis mariage puis enfants ...jusqu'à cet été 2004 où plusieurs événements conjugués ont eu un effet électrochoc et ont réveillé ma passion.
Maintenant cela fait 8 ans que j'ai repris la peinture et le dessin. C'était d'abord une sorte de thérapie contre le stress et la pression puis je suis vite redevenu addict. Je suis un boulimique et je ne sais pas m'arrêter. Dans la rue, dans les cafés, au bureau, chez moi... partout où je m'installer, c'est un réflexe, je dégaine mes crayons et je tire...mes traits. Et dans mon blogue, je présente mes trophées. Par contre, je ne me présente pas comme un dessinateur mais plutôt comme un dessineux passionné et amateur de nues, flamenco et tango. Pourquoi surtout ces 3 thèmes, parce que j'aime plus la nature vivante que la nature morte et peut être, aussi, pour exorciser la mort que je croisais à chaque coin de rue, dans ma prime jeunesse, au Liban.
Dans mon blog, autres les imprévus et les situations cocasses que je croise dans la rue et que je retranscris dans mes dessins, souvent mes inspirations viennent des récits que je parcoure dans les livres et autres sites.
Les dessins, je les garde rarement, je les laisse dans les chambres d'hôtels que je fréquente lors de mes déplacements professionnels, comme un souvenir que j'abandonne derrière moi car j'ai encore l'impression que ces héroïnes que je fais naître ne m'appartiennent pas.